Par une forte chaleur, ce samedi 27 août 2016, cinq militants anticorrida du CRAC Europe d’Arles, de Nîmes et de Montpellier ont tenu, pour la leur vingt et unième fois, un stand dans la capitale de la Camargue.

14125021_1746327832293514_2940294496163910078_oArles, où certains continuent à faire perdurer cette barbarie qu’est la tauromachie espagnole grâce aux subventions, payées par les impôts des citoyens et octroyées par la mairie, la communauté d’agglomération, le département, la Région, et même au-delà, si l’on prend en compte les subventions européennes. Stand habituel avec drapeau, visuels, banderoles du CRAC Europe et d’Alliance éthique, avec nos flyers, ceux de la FLAC — livres, badges autocollants, tee-shirts, casquettes…, et bien sûr la pétition pour l’abolition de la corrida.

Encore quelques touristes français et étrangers, très demandeurs de renseignements et d’explications. Le nouveau tract sur la corrida portugaise, ou « tourada », interpelle beaucoup. Même s’il n’y en a pas à Arles, les touristes ont aperçu des affiches aux Saintes-Maries-de-la-Mer, dans les Alpilles, le Gard et l’Hérault, avec de grandes inscriptions mensongères : « SANS MISE À MORT ». Ils sont stupéfaits qu’on leur apprenne que les pauvres taureaux sont achevés, une fois sortis de la piste, après que les « farpas », sortes de banderilles en forme de lance, terminées par un double harpon, plantées sur leur dos, leur sont arrachées à vif. Encore une fois, et de plus en plus, Arlésiens et Camarguais viennent vers nous, nous racontent leurs souvenirs d’enfance, leur dégoût, leur écœurement face à la torture et à la mort codifiées. Ils témoignent de la souffrance des chevaux, des veaux et des taureaux, et nous disent ne plus vouloir être associés à cette barbarie, que leur ville vaut mieux que la réputation qui en est faite. Ils en savent beaucoup plus qu’on ne le croit sur les mensonges de ce lobby et de ceux qui le soutiennent, comme les maires, les députés, les médias…, sur l’existence des écoles taurines, comme celle d’Arles, où l’on apprend aux enfants à torturer et à mettre à mort des veaux, et sur le prosélytisme envers les jeunes. Ils savent que la corrida a été radiée du patrimoine culturel immatériel de la France par le Conseil d’État, sont au courant de la baisse de fréquentation des spectateurs en France et en Espagne, ainsi que de l’existence de nos manifestations et stands depuis deux ans. Ils nous quittent sur « On viendra le 10 septembre à la manif ».

Nous les informons de l’existence de sept propositions de loi de députés de tous bords, cinq demandant l’abolition de la corrida, et deux l’interdiction de l’entrée des arènes aux mineurs. Une visite très courte du torero Morenito, de Nîmes. Nous étions prêts à échanger, comme devant le palais de justice lors du procès de Rodilhan, malheureusement, sa femme l’a tiré par le bras, quel dommage !

Des remerciements, félicitations, encouragements et propositions d’aide et de bénévolat, et une promesse d’adhésion. Beaucoup de tracts distribués, des ventes, des dons, des signatures, mais surtout de nombreux échanges, informations et explications données.

Un grand merci aux fidèles militants qui se déplacent, à ceux qui relaient informations et événements, car sans eux rien ne se ferait.

MERCI À TOUS !

Pour le groupe,

Dominique Arizmendi,
Déléguée du CRAC Europe pour les Bouches-du-Rhône

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