Ce samedi 30 juillet, nous étions six militants anticorridas d’Arles, Nîmes et Montpellier à tenir notre vingtième stand, au marché d’Arles et nous avons eu le plaisir d’accueillir un cycliste du Basta Corrida Veg Tour 2016 qui rejoindra nos amis italiens.

 Arles, ville de sang, où certains continuent à faire perdurer cette barbarie qu’est la tauromachie espagnole.

Stand habituel avec drapeaux, visuels, flyers du CRAC Europe et de la FLAC en quatre langues bien pratiques pour les touristes, livres, badges, auto-collants, cartes postales anticorrida Charlie-Hebdo et autres, T-shirts, casquettes et bien sûr la pétition.

Quelques gouttes de pluie, suivies d’un grand soleil.

De nombreux touristes français et étrangers, à qui nous expliquons le déroulement d’une corrida à pied, de rejon ou portugaise sont stupéfaits qu’en 2016, ce spectacle barbare existe encore.

Encore une fois, des Arlésiens et Camarguais leur racontent leurs souvenirs, leurs impressions et leur expliquent que ce n’est pas une tradition provençale ni camarguaise mais une culture importée d’Espagne : cela semble leur faire du bien de remettre les pendules à l’heure.

Ils leur parlent de la souffrance des chevaux et des taureaux, de la préparation du taureau, de l’afeïtado, des leurres, des trucages etc…

Nous enchaînons sur les avancées de la cause anticorrida en France, en Espagne, en Amérique latine etc…

Nous parlons aussi du procès de Rodilhan où des procorridas locaux ont sévèrement été punis de leur agression sur des militants pacifistes enchaînés ; de la radiation de la corrida au Patrimoine Culturel Immatériel par le Conseil d’Etat ; des fraudes financières et fiscales des arènes de Béziers, Nîmes, Arles etc..; de l’existence des écoles taurines, comme celle d’Arles, où on apprend aux enfants à torturer et mettre à mort ces bovins, du prosélytisme envers les jeunes enfants et enfin de l’existence des sept propositions de projets de loi de députés de tous bords, demandant l’abolition de la corrida.

Nous rappelons aussi que les recettes des ferias ne sont en rien celles des corridas qui, elles,  ne survivent que grâce aux subventions payées par nos impôts depuis les communes jusqu’à l’Europe.

De nombreux remerciements, félicitations et encouragements.

Beaucoup de tracts distribués, des ventes, des dons et une centaine de signatures, mais surtout de nombreux échanges et informations et explications données .

Un grand merci aux fidèles militants qui se déplacent, relaient les informations car sans eux rien ne se ferait.

MERCI A TOUS

Pour le groupe, D. Arizmendi déléguée du Crac pour les Bouches-du-Rhône

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