Nous étions 3 militants du CRAC EUROPE ce mardi matin à nous installer à l’entrée Nord d’Orange sur un rond-point. Le but étant seulement de tenir statiquement des visuels sur la corrida.

Une grande banderole plantée dans le sol et la tenue de deux autres par nos soins.

Nous avons eu la visite de :

  • Deux personnes de la police municipale pour nous demander ce que nous faisions et qui ont soigneusement noté sur un carnet tous les écrits de nos visuels.
  • Une voiture de la gendarmerie s’est postée à proximité et nous a pris en photo.
  • Deux policiers de la police nationale arrivent et nous demandent nos pièces d’identités, numéros de téléphone et nous ordonnent de partir immédiatement car le commandant ne veut pas de cela…

Nous avons voulu rencontrer le commandant pour connaître la raison de cette demande. Dans un premier temps il a accepté de nous recevoir, puis impossible, il est parti sur une urgence. Nous n’avons pour l’instant aucune réponse. Un rendez vous a été pris avec lui ce jeudi pour avoir une explication.

Nous sommes passés au journal Dauphiné Vaucluse afin de les informer que nous quittions la ville. Contactés par mes soins la veille, ils avaient accepté de venir nous voir devant l’Arc de Triomphe à 16h00 pour nous faire un petit article, dommage…

Nous sommes partis à Bollène nous installer sur un autre rond-point. Durant deux bonnes heures, nous avons pu montrer nos panneaux. Nous avons eu à nouveau la visite de la police municipale mais uniquement pour relever nos identités sur ordre d’un officier de police judiciaire. Mais avons pu rester en place.

Conclusion : Deux poids, deux mesures ?

Un policier d’Orange, nous a conseillé à plusieurs reprises, d’aller manifester devant les arènes car, à Orange : il n’y a pas de corrida.

J’ai oublié de lui répondre que devant les arènes c’est proscrit. Alors où ? Où va-t-on dans le pays des droits de l’homme et de libre expression ?

Christine Valusso
déléguée pour l’Ardèche

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