Publié le 08-09-2025
Début 2025, cinq communes du Sud-Ouest ont annoncé vouloir mettre fin aux corridas ou rencontrer de graves difficultés pour les maintenir.
L’une d’entre elles, Vieux-Boucau, a d’ailleurs franchi le pas immédiatement, en invoquant avant tout une raison éthique. Bravo à elle !
Les autres tirent dès à présent la sonnette d’alarme pour 2026 : La Brède, Castelnau-Rivière-Basse, Rion-des-Landes, Villeneuve-de-Marsan et Eauze.
Et combien d’autres sont-elles dans la même situation ? Probablement toutes sans le dire encore.
Car sans subventions publiques, pas de corridas.
La Cour des comptes Occitanie l’a confirmé cette année : dans les six villes et villages contrôlés, toutes reçoivent des aides publiques, directes et/ou indirectes, pour financer la tauromachie espagnole.
En 2025, nous avons lancé l’opération #municipales2026sanscorrida, en recouvrant les panneaux d’affichage libre des communes avec nos visuels. Nous avons encore des affiches à vous proposer si vous souhaitez y participer ! (voir ici)
Nous passons maintenant à l’étape 2 : interpeller officiellement toutes les municipalités pro-corrida — plus d’une cinquantaine — pour leur demander officiellement des comptes sur l’argent public utilisé. Qu’il s’agisse des subventions attribuées pour organiser le sacrifice des animaux dans les arènes, ou encore des places achetées pour être distribuées gratuitement afin de remplir artificiellement les gradins, nous exigerons la transparence prévue par la loi.
Pourquoi maintenant ? Parce que l’enjeu ne se limite pas aux élections municipales de mars prochain : les subventions à la tauromachie espagnole sont votées dès la fin de l’année pour l’exercice suivant.
La corrida est vouée à disparaître. Accélérons l’histoire.
Cessons l’acharnement thérapeutique à coups de subventions publiques.
CV
(Image assistée par IA)

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