12… puis 10… il n’en reste aujourd’hui que 9 départements encore gangrenés par la culture de la souffrance et de la mort.

Les aficionados aiment à se rassurer — et parfois certains militants anti-corrida les croient — mais la réalité est claire : la tauromachie espagnole est en perte de vitesse partout dans le monde, y compris en France.

Régulièrement, lentement… mais sûrement.

En moins de dix ans, trois départements sont devenus vertueux, en perdant leur dernière ville ou village pro-corrida :

  • le Var, avec Fréjus ;

  • l’Aude, avec Carcassonne ;

  • la Haute-Garonne, avec Rieumes.

Trois autres départements ne tiennent plus qu’à un fil, avec seulement une ou deux communes pour représenter encore cette soi-disant « culture » de la torture animale.


Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes

Une étude menée en 2023 par le COVAC, à partir des propres données des aficionados, confirme cette tendance :

  • quasi 40 % de corridas en moins en vingt ans en France ;

  • passage symbolique sous la barre des 100 spectacles sanglants par an ;

Nous notons aussi cette année la rareté remarquée de traditionnels “No Hay Billetes”, signe que plus beaucoup d’arène n’ont affiché complet avant ouverture. Quelques rares cas dans le Sud Ouest si on peut/veut croire leurs déclarations.

Les grandes ferias survivent en concentrant artificiellement les derniers milliers d’aficionados pour remplir une journée phare et sauver leur image et leur rentabilité. Dans les petits villages, les organisateurs ne tiennent que sous perfusion d’argent public (cf rapport de la Cour des comptes de 2025).

Dans les petits villages, les arènes souvent remplies à seulement 30 ou 40 %, des novilladas non piquées (les plus « low cost » possibles) organisées une fois l’an. Peut-on encore parler de tradition locale ininterrompue dans ces conditions ? Mais c’est un autre sujet…


Une pratique dépassée

Toutes les grandes ferias voient le nombre de corridas diminuer année après année. Cette (trop lente) décroissance s’explique par :

  • l’évolution de la société et la prise en compte croissante du droit des animaux à vivre sans souffrir ;

  • la conscience écologique et l’importance à agir ;

  • la crise économique qui oblige les municipalités à réduire leurs subventions ;

  • le manque d’intérêt du public pour une pratique cruelle, ringarde et d’un autre âge.


Abolissons la corrida

La corrida s’effondre sous le poids de ses contradictions et de son anachronisme. À nous d’accélérer l’Histoire : continuons à nous mobiliser contre la cruauté, pour un monde plus juste, plus empathique et sans violence érigée en spectacle.

Abolissons la corrida.

#StopCorrida #FranciSinToreo

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