2025, le nouvel “Esprit du Sud”
Le nouvel esprit du Sud
Le Sud n’appartient plus à l’afición de tauromachie espagnole.
Il y a une quinzaine d’années, cette pratique s’étendait sur 12 départements, formant une continuité géographique dans tout le sud de la France (à l’exception de la région PACA).
Puis, au fil du temps : 11, puis 10, et aujourd’hui seulement 9 départements restent contaminés par cette cruauté.
Les aficionados de tauromachie espagnole sont désormais éparpillés sur deux zones distinctes, sans aucune continuité territoriale :
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un petit noyau dans le Sud-Ouest,
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et un autre dans le Sud-Est.
Pire encore : les derniers sites de mise à mort animale se concentrent presque exclusivement dans deux départements, les Landes pour le Sud-Ouest et le Gard pour le Sud-Est.
Parmi ces 9 départements, 3 ne comptent plus qu’une ou deux arènes actives :
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Gironde : 1,
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Hautes-Pyrénées : 2,
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Pyrénées-Orientales : 2.
️ Les communes qui ont tourné la page de la cruauté
Ces dix dernières années, de nombreuses localités ont abandonné la corrida.
Du plus récent au plus ancien :
Vieux-Boucau, La Brède, Carcassonne, Samadet, Gimont, Rodilhan, Vergèze, Le Grau-du-Roi, Palavas-les-Flots et Rieumes.
Des pratiques en perte de vitesse
En 2025, plusieurs communes ont déjà annoncé leurs difficultés à financer ces spectacles devenus coûteux et impopulaires :
Eauze, Castelnau-Rivière-Basse, Villeneuve-de-Marsan et même Rion-des-Landes.
Avec les prochaines élections municipales en mars, nous pouvons espérer de nouvelles annonces d’abandon dès 2026.
⚖️ La jurisprudence de Pérols : un tournant
La jurisprudence de Pérols a ouvert une voie essentielle : elle permet d’interdire tout retour ou toute création d’arènes destinées à la tauromachie sanglante.
Une avancée juridique majeure pour la défense des animaux
⏳ La corrida est condamnée par l’histoire
La corrida est vouée à disparaître.
Mais n’attendons pas 20 ou 30 ans qu’elle disparaisse d’elle même avec des milliers d’animaux encore sacrifiés : continuons d’accélérer l’Histoire.
Villes et villages où subsistent encore de la tauromachie espagnole :
Sud-Ouest (32 localités)
Aignan • Aire-sur-l’Adour • Arzacq-Arraziguet • Bayonne • Bougue • Captieux • Castelnau-Rivière-Basse • Cazaubon • Dax • Eauze • Gamarde-les-Bains • Garlin • Hagetmau • La Brède • Magescq • Maubourguet • Maurrin • Mimizan • Mont-de-Marsan • Mugron • Orthez • Parentis-en-Born • Plaisance-du-Gers • Rion-des-Landes • Riscle • Roquefort-des-Landes • Saint-Sever • Saint-Vincent-de-Tyrosse • Seissan • Soustons • Vic-Fezensac • Villeneuve-de-Marsan.
Sud-Est (24 localités)
Alès • Arles • Beaucaire • Bellegarde • Béziers • Bouillargues • Boujan-sur-Libron • Châteaurenard • Céret • Fourques • Gimeaux • Istres • Lunel • Mauguio • Méjanes • Millas • Nîmes • Saint-Étienne-du-Grès • Saint-Gilles • Saint-Laurent-d’Aigouze • Saint-Martin-de-Crau • Saintes-Maries-de-la-Mer • Tarascon • Vauvert.