À Saint-Sever, les taureaux seront VACCINÉS POUR ÊTRE TRUCIDÉS !

La novillada prévue le 19 octobre a été reportée au 11 novembre.

Depuis fin juin, la dermatose nodulaire, maladie contagieuse touchant les bovins, avait entraîné — par arrêté ministériel — l’interdiction des rassemblements “festifs” de bovins, incluant les corridas.
Cette interdiction offrait une issue salvatrice temporaire aux taureaux…
Mais c’était sans compter sur le vice de la Peña de Saint-Sever, organisatrice du Festival taurin (massacre “en jeu” des taureaux), avec la complicité de la mairie.


Vaccinés pour mieux mourir

La Commission européenne vient d’accepter le plan de vaccination : tout bovin peut désormais sortir d’une zone réglementée à condition d’être vacciné.
La Peña s’empresse donc de se conformer aux exigences sanitaires pour maintenir son spectacle mortifère !

« Les arènes étant considérées administrativement comme des abattoirs », reconnaît le co-président de la Peña, « il semble logique d’avoir cette autorisation ».

Justement !
Nous le pensons depuis longtemps : l’abattage des animaux, qu’il se déroule dans une arène ou un abattoir, inflige stress, souffrance et mort violente.
Aucune différence, sinon le décor.


Une vaccination trompeuse

Rappelons qu’un bovin peut déjà être infecté avant la vaccination, et que l’immunité n’est pas immédiate : il faut plusieurs semaines pour qu’elle soit effective.
Dans le Sud-Est, la prudence prévaut : en Camargue, les taureaux resteront confinés jusqu’en décembre.

« Il en va de l’avenir de nos cheptels », déclare la vice-présidente de la Fédération des manadiers.
Sage décision !

Le goût du sang… et du vaccin

À Saint-Sever, les aficionados s’apprêtent à manger de la daube de taureau issue de ces mises à mort.
Dans leur assiette : une viande chargée de vaccins supplémentaires (LSDvaccine ou Lumpyvax) venant s’ajouter aux BTV3, BTV8, EHDV… et aux antibiotiques.

Bon appétit ? Certainement pas.

Lisa Lou

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