Huitième année pour cette grande manifestation, organisée par Michèle Perrigueux, présidente de la commission municipale « Intégration de la vie animale en ville » de Fontenay-sous-Bois (94), que nous remercions très sincèrement pour la qualité de cette organisation et pour son chaleureux accueil, ainsi que Catherine Dehaye, sa collaboratrice et notre interlocutrice pour la préparation de cette action.

Nous y tenions un stand, Manu Darocha et moi, parmi d’autres militants que nous avons retrouvés, de Fourrure Torture, L214, Code Animal, le RAC, la FLAC, l’AFIPA… et la visite toujours autant appréciée (et attendue !) de notre amie Caroline Lanty, ex-présidente de la SPA de Paris. Peu de monde malheureusement, et peu d’adoptions — mais pour chacun des 13 chats (sur 90) et des 4 chiens (sur moins d’une vingtaine) adoptés, ce fut un grand bonheur pour eux… et pour nous —, du fait de la fin le même jour du Salon de l’agriculture et du début du Salon des animaux de compagnie au Parc floral à Vincennes (tout près). Tout de même quelques signatures pour nos pétitions, mais peu d’achats. Notre stand était magnifique, grâce à Manu. Nous y projetions (malheureusement pour moi, pas encore remise), en boucle et sur grand écran, Alinéa 3, de Jérôme Lescure, et Apprendre à tuer, de Pablo Knudsen. Sur un écran plus petit, on pouvait voir Jean-Pierre Garrigues et ses compagnons de Céret violemment traînés hors des arènes — en boucle aussi, les pauvres, tel Sisyphe faisant rouler son rocher.

Ce qui m’a le plus marquée et touchée : plusieurs enfants, scandalisés et dégoûtés devant ce qu’ils voyaient. Ils disaient « on n’a pas le droit de faire ça aux taureaux, c’est dégueulasse ». Un petit garçon était en larmes, elles coulaient le long de ses joues. Du coup, moi aussi je les sentais monter. Comme il attrapait fébrilement plusieurs exemplaires du « Manifeste pour réconcilier Nîmes avec le taureau » (notre partenariat avec One Voice), je lui ai demandé : « Qu’est-ce que tu vas en faire, Thibaut ? » « Je vais les faire signer par mes parents et dans ma famille. » La maman est venue plus tard, je lui ai dit que son fils était formidable, elle était tout émue.

L’ambiance générale était vraiment très sympathique. Une bénévole avait fait des tartes végétariennes et vegan, son petit garçon (10 ans), qui l’aidait, était adorable. La corrida ? « Beurk ! », il a dit devant les images.

Nous reviendrons avec plaisir, comme on nous y a gentiment conviés. À l’année prochaine !

Luce Lapin
Porte-parole nationale

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