Abattoirs de Séville en Espagne, les origines de la corrida à pied
Mise en ligne : 27 juin 2025
Entre le XVIIIe siècle et le XIXe siècle, le Matadero de Sevilla (l’abattoir de Séville), c’est là que la corrida a appris à tuer.
Des matadors (tueurs en espagnol) s’entraînaient sur des taureaux promis à l’abattoir, sans public, sans pitié.
Pas d’honneur, ni aucun art déjà : juste de jeunes hommes qui s’exercent à faire souffrir.
Là, on répétait la mort comme un geste banal, méthodique, immonde.

C’est dans ce bain de sang qu’est née la pseudo tradition qu’on ose, dans certains milieux, appeler “culturelle”.
Une “tradition” qui prend racine dans un abattoir, pas dans une légende héroïque.
La corrida ne vient pas que de l’histoire : elle vient surtout de la boucherie.
Et chaque fois qu’un taureau tombe, c’est encore l’abattoir qui parle à travers lui.
La corrida est hasbeen et cruelle, qu’elle retourne à l’histoire, vite.
Image d’illustration IA
Sources:
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Jean-Claude Carrière & Henry-Jean Servat, “La Tauromachie” (1980)
Cet ouvrage explore l’histoire et les coulisses de la tauromachie, évoquant notamment les pratiques d’entraînement des toreros dans des lieux comme les abattoirs de Séville.
Il décrit comment ces espaces servaient d’écoles clandestines, loin des arènes officielles, pour apprendre la technique du combat contre les taureaux.
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Eduardo Vázquez, “Historia de la Tauromaquia”
Ce livre analyse l’évolution historique de la corrida en Espagne, mentionnant le rôle des abattoirs dans la formation des toreros.