La journée du 9 août est racontée dans le communiqué de presse que vous pouvez lire ici. Pour accompagner les souvenirs qui nous en resteront, et en attendant un billet détaillé sur le rapport de la Cour des Comptes concernant le déficit abyssal de la ville causé par les corridas depuis 2006, voici quelques-uns des moments les plus marquants de la manifestation.

Un point majeur à noter est qu’une partie significative du cortège était formée de Basques qui nous rejoignaient. Les drapeaux ikurrina étaient là pour dire et redire que la corrida n’a rien d’une tradition locale en Euskal Herria.

Sur le trajet du cortège, nous avons très souvent été applaudis par des Bayonnais, fiers de leur culture – la vraie, pas celle ‘importée d’Espagne.

Si le public des arènes est de plus en plus vieux, pour ceux qui combattent la corrida c’est l’inverse.

Justifier une barbarie par une tradition est pathétique, inacceptable et imbécile. Les exemples ne manquent pas pour le souligner.

Au fur et à mesure de la déambulation, des Bayonnais ont rejoint le cortège pour marcher avec nous jusqu’au bout.

Lors d’un arrêt dans la Petite Bayonne, plusieurs jeunes sont venus nous demander les DVD montrant la réalité de la torture et de trucages des arènes. Ils se sont même cotisés pour nous faire un don.

Nos adversaires ont des arguments particulièrement recherchés pour parler de ce qu’ils qualifient de culture et d’art.

Face à la haie de CRS qui nous empêchait d’aller jusqu’aux arènes, nous avons fait hurler nos sirènes et coloré l’air en rouge sang en hommage aux six taureaux qui allaient être massacrés.

Ce même weekend, d’autres actions anti-corrida autonomes avaient lieu ailleurs, comme ce saut courageux de six militants dans les arènes de Palavas quasi désertes, où seulement 300 spectateurs étaient venus alors que la saison touristique est au plus haut.

Bientôt la fin de cette ignominie…

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