Soutenus pas la SPA, les militants du CRAC, de la BAC Marseille, du CLAM et de ALARM étaient 75 pour ce happening alésien. Un grand merci à tous les participants ! Organisée de main de maître par Joëlle Verdier, co-déléguée du CRAC Europe pour le Gard, cette action particulière n’avait jamais été organisée dans la capitale des Cévennes (voir la revue de presse). Les médias avaient répondu présents : Objectif Gard, Radio France Bleu Gard Lozère et Midi Libre. Nous étions face à la mairie, après de rudes négociations avec le sous-préfet d’Alès qui voulait nous envoyer dans un autre lieu, nous avons tenu bon, et nous avons obtenu gain de cause. Au passage, il est regrettable que des responsables d’associations aient pu prétendre que notre manifestation était illégale… Elle était bien évidemment légalement déclarée en sous-préfecture !
Nous avons appris que le maire de la ville ne voulait pas de notre présence sur la place de la mairie. Prétexte : il devait célébrer 5 mariages. Il se trouve que le 4ème couple de mariés était abolitionniste et a souhaité venir se faire prendre en photo au milieu des manifestants ! Bravo à eux !

Cette action spectaculaire s’inscrit dans une stratégie globale afin d’obtenir au plus vite la fin des corridas à Alès. Chaque mois, nous organiserons un événement, afin qu’aucun alésien ne puisse ignorer ce qu’est la torture tauromachique. En parallèle, chaque mois un tractage sera effectué dans toute la ville.
Pourquoi choisir Alès ? Non pas parce que le CRAC y a son siège, mais tout simplement parce qu’il s’agit d’une ville « gagnable ». C’est le maire de la ville Max Roustan qui nous a tendu une perche en mai 2012, en demandant à son prestataire de service de déprogrammer un rejoneador, éventreur de chevaux. Du jamais vu dans une ville qui organise des spectacles barbares.

M. Roustan a déclaré à la journaliste de Objectif Gard qu’il avait « horreur de la corrida » mais que nous ne nous y prenions pas de la bonne manière avec lui. Comment faut-il donc s’y prendre avec le maire d’Alès ? Nous demandons gentiment depuis 9 ans à faire partie de la fédération des associations alésiennes. La réponse a toujours été négative, sans aucune justification. Notre patience a des limites ! Max Roustan ne supporte pas la pression. Et sans pression il ne fait rien… Cherchez l’erreur… Le maire d’Alès est tout simplement grotesque comme le dit fort justement l’écrivain Anna Galore. Il prétend refuser au CRAC l’accès à la fédération des associations au prétexte que nous avons appelé à voter contre lui en mai 2012. Et avant ? Depuis 2003 quelles étaient les raisons ? Le maire d’Alès se moque de nous, c’est à lui de changer d’attitude. Nous lui demandons toujours de nous recevoir, c’est urgent !

Rendez-vous les 11 et 12 mai 2013 à Alès pour un week-end de l’abolition et des manifestations sans précédent ! Soyons très nombreux !

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