Dans quelques jours, le 23 octobre très exactement, la première édition de « Corrida la honte » aura complètement disparu des différents points de vente où il est possible d’acheter un livre neuf en France – libraires, grandes surfaces culturelles, sites marchands. C’est déjà quasiment le cas. En fait, il en reste en ce moment précis tellement peu d’exemplaires qu’ils seront probablement tous vendus bien avant la date limite.

Comme annoncé il y a quelques semaines, une nouvelle édition remplacera l’ancienne très prochainement. Bien entendu, elle aura une autre couverture et cette fois, il s’agit d’un visuel inattaquable en justice. Pour autant, il exprimera un message encore plus fort que la couverture initiale.

De plus, il s’agira d’une édition augmentée. Le nouveau livre passera de 324 pages à environ 390. Son contenu est prêt, il ne reste que quelques finitions techniques mineures à apporter avant d’envoyer le tout à l’impression. Les quelque 65 pages de plus apportent tout un ensemble de faits additionnels, comme toujours étayés par des sources irréfutables, et qui renforcent tout ce que la première édition décrivait déjà.

Ce qui m’amène à la plus importante des évidences : dans la première édition, une seule page a été contestée par les aficionados et a été censurée, la une de couverture. Le contenu du livre, lui, n’a subi aucune attaque. Montrer la photo d’un fait-divers survenu il y a plusieurs années sur la voie publique est donc interdit si ce faits-divers concerne une statue de torero, ce qui confirme pleinement un certain nombre de dérives dénoncées par le livre – et je ne mets pas là en cause le juge, mais la réaction épidermique du lobby taurin paniqué devant cette prétendue « profanation ».

En revanche, ce qui n’a pas été attaqué parce que c’est tout simplement inattaquable, c’est ceci :

Il en est de même des 324 pages – et bientôt 390 – qui décrivent et justifient en détails l’énumération figurant sur la manchette. Peu importe la couverture, seul le contenu compte. Dénoncer aux yeux de tous les turpitudes du monde de la tauromachie dès lors qu’on en apporte les preuves irréfutables est impossible à empêcher. C’est bien là l’essentiel.

Raison de plus pour continuer à le faire.

Roger Lahana
Vice-président du CRAC Europe

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