Débouté ce 6 septembre dans une procédure d’urgence (référé suspension) devant le tribunal administratif (TA) de Marseille, le CRAC Europe ne lâchera rien et entend faire appel devant le conseil d’Etat dans les meilleurs délais.

Une autre plainte est toujours en cours, cette fois-ci sur le fond devant le TA de Marseille. D’autres plaintes suivront sur d’autres aspects de cette barbarie. La corrida, décrite par le président du tribunal comme une barbarie nécessitant un débat de société en ce début de troisième millénaire va générer de plus en plus de trouble à l’ordre public. Les autorités vont devoir prendre la mesure du problème et arrêter de protéger cette ignoble activité. Hollande et Ayrault doivent signifier à Valls que son travail de ministre de l’intérieur n’est pas compatible avec une action personnelle, active et continue, pour protéger sa passion coupable par tous les moyens. Ce gouvernement n’a donc rien d’autre à faire que de soutenir un financement public et systématique de cette ignominie ?

La colère gronde dans le sud de la France et nous réclamons notre droit de « résistance à l’oppression » tel que défini par l’article 2 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. Nous sommes en dictature tauromachique, cela doit cesser au plus vite. Sans débat démocratique, confisqué par Manuel Valls et ses amis amateurs de torture, le trouble est inévitable…

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