Chers amis,

Je ne peux être à vos côtés aujourd’hui à Alès, mais je tenais une nouvelle fois à vous faire part de mon entier soutien et remercier les organisateurs et le CRAC de me permettre de m’exprimer lors de cette mobilisation au moment où de l’ouverture de l’abominable saison des amoureux du sang, de la torture et de la souffrance animale et du dévoiement de l’idée même de culture.

Comme tous les écologistes, je ne peux qu’exprimer ma révolte et mon dégout à l’égard de cette pratique barbare et sanguinaire qui pousse la perversion à voir des êtres humains se réjouir et applaudir à la souffrance et la mise à mort d’êtres vivants et innocents.

Vos mobilisations constantes et courageuses, malgré les poursuites, les provocations, les répressions que vous subissez, sont essentielles pour faire évoluer la législation aussi bien dans l’Union européenne qu’en France. Elles servent de support aux parlementaires que nous sommes pour faire avancer les textes. Les animaux sont des êtres sensibles, reconnus comme tels par les traités européens. Aussi, le Parlement européen s’est fait, à plusieurs reprises, l’écho des demandes toujours plus nombreuses des citoyens européens pour mettre fin aux subventions européennes à la tauromachie par l’intermédiaire des subventions aux élevages de taureaux de combats.

Nous nous employons au Parlement Européen à œuvrer à une interdiction totale de la corrida car la mise en scène de cette cruauté d’un autre âge ne doit, tout simplement, plus être tolérée.

La conscience humaine à cet égard progresse et, en Europe, les partisans de la corrida sont désormais totalement marginalisés. Il faut rappeler qu’ici même dans le Gard, 64%1 des interviewés rejettent ces pratiques. 91% des jeunes de 18-24 ans sont opposés aux corridas avec mise à mort. La société avance grâce aux mouvements citoyens et c’est pour cela que je tiens à saluer votre combat pour le vivant, contre l’instinct de mort et pour l’humanisme, contre les instincts les plus vils et pour la protection des plus faibles d’entre nous : les animaux.

Du fond de la conscience, soyez toutes et tous remerciés

Pascal Durand

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