Bonjour chers amis de combat,

Cette date était inscrite sur mes carnets depuis des semaines, malheureusement des événements m’ont empêché de me rendre à Alès pour participer à ce que l’on peut considérer comme inconcevable il y a quelques années.

Vous êtes là par milliers, mobilisés de toute la France et des pays amis, venus crier notre indignation, notre profond dégoût de ce qui est ignoble. de la tradition de la cruauté envers l’animal.

Comme me l’avouait Elie BRUN, maire de Fréjus, récemment converti à notre croisade, après avoir pris connaissance des documents fournis par le CRAC : »comment pourrais-je supporter de voir ma petite chienne avec des banderilles plantées dans son dos ? ».

C’est ainsi que, comme saint Paul sur le chemin de Damas, Monsieur le Maire de Fréjus, en l’été 2010, m’annonçait sa décision en me priant d’en faire état partout. Chose faite, nous avons reçu des milliers de témoignages et d’encouragements venant du bout du Monde et naturellement de notre région.

Cela n’a pas été de tout repos, les lettres d’injures furent nombreuses mais nous tenons bon ; bien que ne faisant plus partie de l’équipe municipale pour raisons de santé, je continue à m’engager auprès des responsables de la région, et c’est avec regret que j’ai dû annuler mon voyage, mais je suis sûre que celles et ceux qui œuvrent sans arrêt pour sauver nos amis les taureaux vont être fiers de notre mobilisation !

Cet été, pour la deuxième année consécutive, les Arènes de Fréjus vont vivre une belle aventure, les sanglants sacrifices vont être remplacés par une programmation artistique et culturelle de qualité, du 2 au 14 août.

C’est avec espoir et joie que je m’associe à Monsieur le Maire d’Alès qui a supprimé la gratuité pour les enfants. J’ai appris que 55 % d’Alésiens voteraient pour l’abolition par référendum. Pendant ces deux jours les citoyens vont s’exprimer fortement mais pacifiquement.

Comme l’écrit J P GARRIGUES « le monde de la tauromachie est aux abois, la corrida est en passe de devenir source de troubles de l’ordre public. Ce sont les autorités qui pourront en tirer les conséquences ». Comme à Fréjus où l’abolition des corridas perdure, continuez votre combat.

Monique PROT (mai 2013)

un grand merci à Roger Banchereau et à Mario Valenza pour avoir assuré le relais !

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