Mercredi 24 avril a eu lieu la première journée de l’atelier “Corrida et jeux taurins” des “Rencontres Animal et Société”. Ces rencontres, organisées sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture de mars à juin, ont vocation à être en matière de protection animale l’équivalent du “Grenelle de l’Environnement”.

Un “atelier” intergroupes spécifique est dédié à la corrida. Cet atelier réunit 5 “collèges” comprenant 24 intervenants, outre les représentants des Ministères concernés présents en tant qu’observateurs.

Patricia Zaradny représentait le CRAC dans le “collège des ONG” (opposées à la corrida). Les autres ONG étaient :

  • l’Alliance Anti-corrida avec Claire Starozinski ;
  • le Comité de Liaisons Biterrois Anti Corrida (COLBAC) avec Robert Clavijo ;
  • la Fondation Brigitte Bardot avec Christophe Marie ;
  • la Fondation de la Ligue Française des Droits de l’Animal (Fondation LFDA), avec Elisabeth Hardouin-Fugier, et Bernadette Wipf
  • remplaçant le Pr Jean-Claude Nouët empêché ;
  • la Société Nationale de Défense des Animaux (SNDA) avec Nicole Sugier ;
  • la Société Protectrice des Animaux (SPA) avec Caroline Lanty.

Nos soutiens se retrouvaient aussi :

  • dans le “collège des parlementaires”, avec Muriel Marland Militello, députée auteure de la fameuse proposition de loi pour l’abolition de la corrida ;
  • dans le “collège des scientifiques, experts et personnalités qualifiées”, avec Jean-Paul Richier, psychiatre, notre délégué CRAC Ile-de-France.

La liste des autres intervenants est consultable sur la page officielle

Lors des divers échanges préliminaires, tous les sujets ont été abordés.
Puis le débat s’est orienté vers le thème du jour défini par le président de séance, le député Michel Lejeune, à savoir l’interdiction de la corrida aux moins de 16 ans. Si le CRAC a pour objectif l’abolition la plus rapide possible de la corrida, il réclame en l’attente comme vous le savez que l’accès aux arènes ne soit plus autorisé aux mineurs. Patricia Zaradny, tout en préparant le champ de la discussion aux autres aspects de la corrida, a donc défendu avec clarté cette mesure préalable. Jean-Paul Richier l’a aussi de son côté défendue, et a déposé auprès des rapporteurs de l’atelier une documentation comprenant un argumentaire, une motion signée par plus de soixante psychiatres et psychologues, et une trentaine de témoignages écrits nominatifs. Ces témoignages de personnes ayant été violemment choquées, notamment étant mineures, par le spectacle d’une corrida, ont été recueillis grâce à un “cyber-appel” du CRAC relayé par nos associations partenaires dont la SPA. Sans compter les témoignages que d’autres associations ont pu remettre de leur côté.

A suivre le lundi 5 mai avec la seconde journée de cet atelier “Corrida”.

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