Création d’un réseau mondial pour l’abolition de la corrida

Le sommet international anticorrida qui s’est tenu les 18 et 19 mai à Lisbonne a réuni 24 associations européennes et sud-américaines. Ce fut un moment historique dans la lutte pour l’abolition, qui franchit ainsi une nouvelle étape. Les participants y ont décidé la création d’un réseau mondial pour l’abolition de la corrida.

Cette union abolitionniste concerne aussi bien des organisations des différents pays contaminés par la gangrène tauromachique que des ONG de Hollande ou du Royaume-Uni. Beaucoup d’associations d’Amérique latine ont été créées récemment, ce qui prouve que le mouvement abolitionniste est en pleine expansion. Ainsi, les deux associations équatoriennes présentes ont déjà obtenu une victoire : la ville de Baños vient de se déclarer anticorrida. Elle est devenue la première ville officiellement anticorrida du continent américain.

Par ailleurs, à l’issue de ce premier sommet, les points suivants ont été décidés :

  • Organiser chaque année un sommet international anticorrida qui se tiendra dans un pays européen ou américain dans lequel les corridas existent.
  • Envoyer une lettre de soutien aux membres du Parlement vénézuélien qui viennent de déposer une proposition de loi en faveur de la protection animale et pour l’interdiction des corridas.
  • Soutenir sans réserve l’initiative de l’association portugaise Animal pour obtenir l’abolition de la corrida au Portugal.

Ce sommet international a été organisé par l’association Animal, en collaboration avec le CAS de Hollande et de Belgique (Comité AntiStierenvechten) et la League contre les sports cruels du Royaume-Uni.

Le 17 mai, toutes les associations qui ont participé au sommet ont rejoint Animal lors d’une manifestation devant les arènes de Campo Pequeno à Lisbonne. Plus de 700 personnes ont dénoncé l’hypocrisie des corridas portugaises, tout aussi cruelles et barbares que les corridas espagnoles !

Miguel Moutinho, président d’ANIMAL, précise : « Cette manifestation fut un succès, elle a contraint le petit monde de la torture tauromachique à lancer un appel désespéré pour remplir les arènes, qui se vident d’année en année. Et, malgré cela, les arènes étaient loin d’être pleines, ce qui montre la faiblesse de cette activité au Portugal. La fin est proche ! »

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