Suite à notre déclaration de manifestation à Vic-Fezensac le dimanche 8 juin à partir de 9h00 du matin, Michel Espié, le maire de la ville, nous avait envoyé un arrêté municipal interdisant toute manifestation et utilisation de sifflets et mégaphones sur l’ensemble de la commune (périmètre défini par les panneaux d’entrée de l’agglomération).

Par un référé, procédure d’urgence, le CRAC attaque cet arrêté liberticide. Le tribunal administratif de Pau a jugé notre demande recevable et l’audience aura lieu aujourd’hui samedi 7 juin 2014 à 17h00.

Hier, vendredi 6 juin, le maire de Vic-Fezensac nous envoie copie d’un nouvel arrêté en date du 6 juin précisant cette fois que nous pourrons manifester de la mairie aux arènes de 9h00 à 9h30 ! Nous saluons cette nouvelle décision ainsi que la précision des horaires. Mais l’arrêté précédent n’ayant pas été annulé, nous maintenons notre procédure judiciaire d’urgence.

Nous prenons cette décision du maire de Vic-Fezensac comme une prise en compte de nos revendications dans la mesure où l’arrêté va jusqu‘à préciser dans son article premier : « la manifestation a pour objet de dénoncer le massacre des taureaux lors des corridas et demander la mise en place d’une consultation démocratique des habitants pour abolir cette pratique barbare ».

Nous n’aurions pas dit mieux !


La mairie de Vic-Fezensac condamnée à payer 500 euros au CRAC Europe ! Une première !

Par un nouvel arrêté daté d’hier et communiqué seulement aujourd’hui (samedi 7 juin), n° DG 2014/028, le maire de Vic-Fezensac rend nul et non avenu le premier arrêté qui interdisait nos manifestations avant même l’audience au tribunal. Nous remercions M. Le maire qui avait sans doute état bien mal conseillé par des aficionados aveuglés par leur passion coupable.

Grâce à la diligence de maître Hélène Thouy, notre avocate, le soutien actif de juristes professionnels, la mairie de Vic-Fezensac a été condamnée à payer 500 euros au CRAC Europe au titre de l’article l 761-1. Et puisque la mairie avait supprimé son arrêté abusif avant même l’audience, c’est donc un non-lieu à statuer.

Nous pourrons par conséquent manifester demain dans la ville, de la place de la mairie jusqu’aux arènes, en pleine feria.

Pour le CRAC Europe

Carole Saldain, déléguée 64
Jean-Pierre Garrigues, président

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