Dimanche 17 juillet, nous sommes quatre militants au marché de St Martin (07). Munis de flyers, panneaux et pétitions contre le “toro-piscine”, nous expliquons aux vacanciers et aux habitants des environs nos raisons de nous opposer à ces activités.

Dès le début une dame a témoigné avoir été grièvement blessée lors d’une soirée toro-piscine et a écrit un commentaire sur la page de la pétition. Majoritairement sensibles à nos arguments, les réflexions les plus fréquentes ont été :
– « Je n’aime pas que l’on maltraite les animaux »
– « C’est aux parents de ne pas emmener leurs enfants à ces spectacles »
– « Ce n’est plus adapté à notre époque »
– « Merci, nous n’y allons pas »

Des touristes Belges sont venus nous dire qu’à l’entrée du marché un commerçant utilisait des chats tenus en laisse pour attirer les clients : «En Belgique il est interdit d’utiliser des animaux comme bêtes de foire, c’est incroyable de voir cela ici!»

Nous avons eu la visite d’un adjoint de la mairie. En colère il nous a demandé de partir en nous disant : « C’est interdit, vous faites du racolage ! ». Dans le calme nous sommes restés et avons continué d’informer…

Nous avons été stupéfaits de constater qu’aucun touriste n’allait voir des spectacles de toro-piscine. Soit ils ne savaient pas en quoi cela consistait, soit ils ne s’y rendaient pas. Seulement deux ou trois personnes ont parlé en faveur du toro-piscine. Une dame, habitant la commune, a soutenue fermement que les vachettes n’étaient pas maltraitées. Un monsieur qui passait lui a répondu : « Mais c’est bien connu, Madame, les herbivores sont des champions au lancé de balles… ». Merci à ce Monsieur.

Alors pourquoi maintenir ces « jeux » ? Est-ce seulement pour les 200€ que la commune encaisse lors de la location du terrain ? Il est certain que les organisateurs véhiculent une image pas très reluisante auprès des touristes en proposant ces activités. Cela intéresse a priori très peu de monde. D’autres sondages seront réalisés auprès de la population, d’une part pour informer les gens, d’autre part afin d’ouvrir les consciences à la compassion. La France ne peut pas rester un pays où l’on se sert de l’animal comme d’un objet de divertissement.

Après deux heures de présence, 175 personnes ont signé notre pétition contre les toros-piscine. Ces pages seront remises à la commune afin d’appuyer nos demandes.

Christine Valusso
Comité A. D. D. A., Déléguée Crac Europe et protection de l’Enfance en Ardèche

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