Alès 8 septembre : Communiqué de presse
Le 20 mai 2012, le CRAC Europe et ses partenaires réunissaient 250 manifestants sous une pluie battante devant les arènes d’Alès pour protester contre le massacre des taureaux et des chevaux lors des séances de torture tauromachique. Le rejoneador Rui Fernandes, éventreur de chevaux, devait venir sévir à Alès… L’orage en avait décidé autrement et la séance fut annulée.
En août 2012, le CRAC Europe a commandé un sondage à l’Institut CSA pour simuler un référendum : en cas de vote, 55 % des Alésiens voteraient pour l’abolition, 40 % contre et 5 % s’abstiendraient. Que demandons-nous ? Juste la simple application de la démocratie. L’arrêt de la dictature tauromachique dans la capitale des Cévennes. M. Roustan, maire d’Alès, ne répond pas à nos demandes réitérées de rendez-vous. Il refuse le dialogue. Il continue à soutenir la mafia des arènes dans sa propre ville. Nous avons appelé à voter contre lui lors des élections législatives et il a perdu son siège de député. Il se peut que le vote abolitionniste y soit un peu pour quelque chose.
Depuis neuf ans, le maire et son équipe refusent l’entrée du CRAC dans la Fédération des associations alésiennes, « Alès 1901 », qui regroupe la quasi-intégralité des associations de la ville. Nous n’accepterons plus cette discrimination scandaleuse. Nous avons fait une nouvelle demande, et, en cas de refus non argumenté (car aucune justification n’a jamais été donnée lors de ces refus successifs), nous mettrons ce dossier entre les mains de nos avocats.
Samedi 8 septembre, la presse est conviée à partir de 14 heure à un happening sur les marches de la mairie d’Alès : des militants seront couchés au sol, couverts de sang, tels les taureaux innocents massacrés pour le plaisir sadique de quelques-uns. Chaque mois, une action aura lieu à Alès. M. Roustan doit comprendre que cette opposition abolitionniste qui représente 55 % des Alésiens ne fait que commencer, avec comme point d’orgue notre manifestation unitaire des 11 et 12 mai 2013 : trois manifestations en deux jours pendant les trois séances de barbarie prévues en fin de feria. Objectif : dépasser les 5 000 manifestants. Rendez-vous est pris !
Dernière minute : notre QPC, question prioritaire de constitutionnalité, sera examinée par le Conseil constitutionnel mardi 11 septembre à 15 heures. Peut-être la fin prochaine des corridas sur tout le territoire national ? Cela réglerait le problème définitivement.
Pour le CRAC
Jean-Pierre Garrigues, président
Pour le CRAC Europe
Joëlle Verdier, codéléguée pour le Gard